Le jour où mon corps a dit stop
Je ne me voyais pas « en burn out ».
Je pensais juste être fatiguée. Comme tout le monde.
Sauf que je pleurais dans les toilettes au boulot, à chaque pause déjeuner. Que je ne supportais plus les transports en commun. Que j’avais la gorge nouée dès le dimanche soir.
Et puis un jours, un imprévu pendant le week-end et je me suis effondrée, j’ai craqué. Une crise d’angoisse, celle qui te coupe le souffle, qui te fait tourner la tête et les larmes qui ne s’arrêtent plus. mpossible de respirer. Impossible de faire semblant. Je n’y arrivais plus.
C’est là que j’ai compris. Ce n’était pas juste un coup de mou. Mon corps, mon mental, tout lâchait. J’étais en plein burn out.
Épuisement pro : plus qu’une fatigue, un effondrement
Le burn out, ce n’est pas juste être « à bout ». C’est une déconnexion complète entre ton énergie et tes capacités.
Je dormais mal. Je me réveillais épuisée. Mon cerveau moulinait non-stop. L’imprévu me faisait paniquer. J’avais des crises de larmes en rentrant chez moi.
Et plus je forçais, plus je sombrais.
J’ai mis du temps à accepter que je ne pouvais pas juste « tenir bon ». J’avais besoin d’aide. D’une vraie méthode pour calmer mon système nerveux.
Ma découverte de la sophrologie (et mes doutes au début)
J’avais tout essayé, ou presque. Je connaissais déjà la sophrologie comme une méthode naturelle très efficace mais je restais sceptique n’ayant jamais testé.
Associer respiration, relaxation et visualisation positive, ça me paraissait trop doux pour la tempête intérieure que je vivais.
Je n’avais rien à perdre à essayer et tout à gagner.
Les premières séances : apprendre à respirer (vraiment)
Très vite, j’ai compris que je ne savais pas respirer.
Ou plutôt : que je respirais en apnée depuis des mois.
Avec la sophrologie, j’ai redécouvert ce que ça faisait de vraiment relâcher la pression. Sans avoir besoin de parler pendant une heure. Sans devoir tout expliquer. Juste en respirant, en me reconnectant à mon corps, pas à pas.
Petit à petit, j’ai repris de l’espace mental. Mes pensées étaient moins en boucle. Mes nuits de plus en plus qualitatives. J’arrivais à anticiper les débordements émotionnels, à ralentir avant de me crasher. Et surtout, à reprendre le chemin du travail sans paniquer dans le métro.
Ce que la sophrologie a changé pour moi
- J’ai appris à repérer mes signaux d’alerte et écouter mon corps (fatigue, tensions, montée d’angoisse).
- Je me suis réaproprié mon corps, que j’avais mis en pilotage automatique.
- J’ai retrouvé de l’énergie sans me forcer.
- J’ai compris que prévenir vaut mieux que guérir.
- Et surtout : j’ai arrêté d’attendre que ça passe tout seul.
- (et ça m’a convaincue de devenir Sophrologue à mon tour)
Des études montrent que la sophrologie réduit l’anxiété, améliore le sommeil, et aide à se remettre plus rapidement d’un burn out. J’en suis la preuve vivante.
Tu es au bord du burn out ? N’attends pas de t’effondrer
Si tu lis ça, c’est peut-être que tu te reconnais dans mon histoire.
Peut-être que tu sens que tu tires trop sur la corde.
Ou que tu sors tout juste d’un burn out et que tu ne sais pas par où commencer pour te reconstruire.
Ce que je peux te dire, c’est ça : ne fais pas comme moi. N’attends pas le mur.
La sophrologie peut t’aider à retrouver un vrai équilibre, durable. Pas juste à te calmer cinq minutes, mais à changer ta façon de vivre la pression.
Tu peux t’en sortir. Vraiment. Pas demain. Pas quand tu auras le temps. Maintenant.